bref. j'étais dans cette soirée de merde quand ce mec que je connaissais pas m'a demandé : c'est quoi ton problème ? Je me suis rendu compte que tout le monde s'en foutais de mon problème, ces gens là ils voulaient surtout pas avoir de problème, ils en avaient rien à foutre oh et puis je m'en bats les couilles je vais leur dire. j'ai pris l'ipod je l'ai arrêté.quoi ? quoi, y'a un problème ? quoi ? oh la gueule que vous faites c'est marrant, désolé hein je gâche votre soirée de merde. C'est ma faute aussi j'ai pas envie de venir à des soirées que j'aime pas avec des gens que j'aime pas, j'ai promis trois fois 'fin on m'a fait promettre trois fois. j'm'en bats tellement les couilles de cette soirée. elle sert à quoi cette soirée hum ? à part faire des photos les mettre sur facebook et dire oh j'ai des amis j'ai des amis personne n'a d'amis ici, Maud t'as pas d'amis ici tu croi quoi tu passes toute ta soirée dans la cuisine à faire des cakes aux olives ? TU FERMES TA GUEULE ! J'suis là j'ai mis un bandana j'me suis déguisé, j'sais même pas pourquoi j'me suis déguisé j'suis déguisé toute l'année en chien au boulot, j'suis déguisé avec vous j'suis déguisé avec toi là ta ta copine qui te prends pour un con ! j'sais même pas pourquoi je te parles ton téléphone va vibrer et tu vas plus me calculer et toi là, t'es peut être le seul que je mérite vu comment tu t'en bats les couilles des gens et toi, à quoi tu sers à être plus heureux qu'moi ? Au cas où j'oublies que j'suis une merde ? um ? comme ça j'regarde, j'compare, j'me rappelle c'est cool pppf t'es PD depuis deux semaines et tu seras plus heureux que moi dans 10 ans avec des meufs tu crois qu'elle fait quoi là avec ses cakes aux olives ? pourquoi tu crois qu'elle t'a invité ? pour qu'tu sois heureux ? non c'est pour que tu la baises c'est tout ! le pire c'est que c'est pas vrai c'est qu'elle t'aime tout le monde t'aime toi t'es parfait toi. moi j'suis pas parfait moi. moi j'suis un gros lâche, moi j'sais pas quoi faire de ma vie, moi j'suis comme tout lme monde moi moi jcrois qu'jsuis unique, moi tu me donnes un truc moi jle pète et depuis tout le temps depuis qu'on est petit, tu me donne ta gameboy j'la pète, tu me donne un couple j'vais baiser une autre meuf. elle est moins bien que toi, c'était pas bien, ouais j't'ai trompé ouais, tu sais quoi ? j'm'en bats les couilles, toi t'es parfaite toi tu trompes personne de toute façon j'te quitte, c'est fini sarah. bref. j'me casse.

Parfois, il arrive, un jour, de croiser quelqu’un d’unique, quelqu’un qui fait toute la différence et qui est différent des autres. Quand on lui parle, on ressent cette alchimie, quelque chose d’indescriptible que personne d’autre à part cette personne et vous ne pouvez comprendre. On commence alors à avoir un peu d’espoir. On est persuadé que l’on est fait pour être avec cet individu qui a su nous faire rire, qui a su nous comprendre, nous prendre, nous accepter tel que l’on est, nous donner un peu de force et nous donner la preuve que l’on mérite de vivre un peu de bonheur dans ce monde de brutes.
Cette personne, on cherche à la revoir. On ne cesse de penser à cet instant magique qu’elle nous a fait vivre et on veut revivre cet instant encore et encore. On cherche, alors, à s’approcher d’elle, à établir à nouveau le contact. Mais il arrive aussi que cette personne change de comportement du jour au lendemain, sans que l’on ne comprenne pourquoi. Du moins c’est la sensation qu’elle nous donne. Elle disparaît du jour au lendemain sans nouvelles, sans raisons. Ou peut—être y avait-il une raison…laquelle ? On ne sait pas, on reste simplement sans réponse. Cela devient alors frustrant. Rester dans l’ignorance frustre tellement. Malgré tout, l’espoir réside qu’un jour cette personne reviendra. On se dit « Ce n’est pas possible, nous étions faits l’un pour l’autre. Il reviendra ». On attend, encore et encore, tout le temps que l’on est capable d’attendre, tout en sachant au fond de soi, que l’on ne reverra plus cet être. On attend, malgré tout. Et souvent on attend noyé dans des larmes de chagrin, de déception, d’incompréhension. Dans l’attente d’une lueur d’espoir, d’un retour, on se sent bête quelque part, on sent que l’on perd notre temps en réalité car cette personne ne semble pas être aussi affectée que nous, elle semble avoir pris un autre chemin, un chemin qui visiblement le rend plus heureux. Cette personne paraît être résignée à tourner la page. Tandis que nous, pendant ce temps, on essaye d’écrire d’autre pages. On se remet en question, on se demande pourquoi elle a décidé de rebrousser chemin, et d’abandonner en cours de route. Cette personne a sans doute trouvé plus simple de passer ses raisons sous silence. Cette personne a choisi la facilité. Mais nous, nous n’avons pas le choix…on aimerait que les choses soient simples, que le fait d’oublier soit tout aussi facile mais la vie est tout autre. On sait que l’on va passer une longue période de notre vie à penser à cet individu, à faire semblant d’être heureux et de ne pas y penser mais on y pensera dans les larmes, on y pensera encore et encore, et l’on finira par se faire une raison. On ne fera même plus le vœu d’être avec, comme on le faisait au début, dans le temps où une lueur d’espoir existait encore innocemment. Non, au lieu de cela, on priera pour oublier cette personne. On se forcera à se dire que la vie continue. Il faut l’accepter comme elle vient. Il faut accepter d’avoir rencontré quelqu’un de spécial qui a filé entre nos doigt… il faut accepter le fait qu’elle a arraché notre cœur aussi intensément qu’elle nous l’a enflammé, il faut accepter de la voir sortir de notre vie aussi vite qu’elle y est entrée…

"J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui." Alfred De Musset

“ Elle doit être beaucoup plus profonde et solide que l'amour pour qu'on ne la disperse pas sottement en mots, en déclarations, en poèmes, en lettres. Elle doit être beaucoup plus satisfaisante que le sexe puisqu'elle ne se confond pas avec le plaisir et les démangeaisons de peau. [...] L'homme et la femme ne s'aimeront jamais aussi authentique
ment que deux amis parce que leur relation est pourrie par la séduction. Ils jouent un rôle. Pire, ils cherchent chacun le beau rôle. Théâtre. Comédie. Mensonge. Il n'y a pas de sécurité en amour car chacun pense qu'il doit dissimuler, qu'il ne peut être aimé tel qu'il est. Apparence. Fausse façade. Un grand amour, c'est un mensonge réussi et constamment renouvelé. Une amitié, c'est une vérité qui s'impose. L'amitié est nue, l'amour fardé”

Eric-Emmanuel Schmitt, La part de l'autre

« Je réponds ordinairement à ceux qui me demandent raison de mes voyages : que je sais bien ce que je fuis, et non pas ce que je cherche. »

Montaigne
Extrait des Essais

Quand ça manque de naturel, ce n’est jamais sexy. Être Sexy, c’est éclater d’un rire incontrôlable alors qu’on vient d’avaler une grosse gorgée de café. C’est des yeux qui reflètent un désir éperdu pour quelqu’un. C’est une mèche de cheveux qui retombe sur le visage quand on se retourne dans un lit. C’est être simplement assise sur le canapé, plongée dans un bon bouquin, avec un chignon fait à la va-vite sur la tête, des lunettes sur le bout du nez, zéro maquillage, et une grosse paire de chaussettes douillettes qu’on a volée dans son tiroir. C’est une après-midi de jardinage à deux au printemps, quand le soleil nous oblige à plisser les yeux. C’est ton rire, reconnaissable entre tous, qui retentit à l’autre bout de la table lors d’un dîner entre amis. C’est la larme qui tremble sur ta paupière quand tu essaie d’être forte. C’est revenir d’un jogging les joues en feu, quelques mèches trempées de sueur. C’est répondre à la passion de son amant avec la même ferveur. Tout ça, oui, c’est vraiment sexy.” -

Amalia // GARANCE DORE

“Ma garce de vie s'est mise à danser devant mes yeux, et j'ai compris que quoi qu'on fasse, au fond, on perd son temps, alors autant choisir la folie.” — On The Road, Jack Kerouac.

"Certaines femmes choisissent de suivre des hommes. D'autres femmes choisissent de suivre leurs rêves. Si vous vous demandez quelle voie emprunter, souvenez-vous que votre carrière ne vous réveillera jamais pour vous dire qu'elle ne vous aime plus." Va, vis et deviens

En public elle fait comme tout le monde, elle garde la face, elle renvoie une image de nana déconne, bien dans sa peau, épanouie. Mais si tu l'observes de plus près tu comprends vite que c'est pas vraiment ça. Parce qu'elle en fait trop. Elle parle fort comme si elle cherchait à couvrir le bruit qui résonne dans sa propre tête. Et puis y a quelque chose dans ses traits, dans les expressions de son visage. Dans ses cernes, et le sourire forcé qu'elle se bat pour afficher. Elle dégage une impression de fatigue et de lassitude, comme si ses jolis yeux avaient perdu de leur éclat. Elle a du être déçue ou abîmée par un gars, peut être même plusieurs d'ailleurs. Et elle s'en remet pas depuis. Inconsciemment elle se punie même probablement pour ce qui s'est passé. Alors qu'elle a tout pour plaire. Qu'est-ce que tu peux faire ? Qu'est-ce que tu peux faire, tu crois ? Tu peux déjà la prendre dans tes bras et lui dire ça va, ça va. Tu peux la prendre dans tes bras et lui dire que le jour se lèvera forcément au moins une fois.

Si tu crois un jour que tu m'aimes et si ce jour-là tu as de la peine à trouver où tous ces chemins te mènent, viens me retrouver.
Si le dégoût de la vie vient en toi, si la paresse de la vie s'installe en toi, pense à moi. - Françoise Hardy